La vie dans Vanaheim

Le Ginnungagap n’offre pas de matériaux en quantité, ce qui empêche les déchus de construire une ville fortifiée comme les démons ont pu faire. Ils se sont rassemblés cependant et ont monté une palissade en bois, facile à déplacer lorsqu’il faut agrandir le village, autour des habitations. Chaque habitation possède un lopin de terre cultivable ou avec des bêtes, de manière à fournir le minimum vital.

A chaque nouveau venu ou chérubin passant ange, une habitation est mise à sa disposition. Il n’y a jamais de laissés pour compte dans la Vallée Morte, jamais de mendiants. On aide les siens, de manière à ce que personne ne soit laissé de côté. Ils vivent avant tout en communauté, de manière à simplement survivre dans Vanaheim. Toute vie est précieuse, vu la petite quantité qu’ils sont.

Les chérubins sont, jusqu’à leur 50 ans, éduqués basiquement (lecture, écriture, histoire, géographie, fonctionnement du village), en classes tenues par des anciens de la Vallée. Ensuite, jusqu’à leurs 70 ans, on les aide à s’éveiller aux différents métiers possibles au sein de la communauté, d’un point de vue théorique. Jusqu’à leur âge adulte, ils sont ensuite enjoints à tester manuellement les métiers qui les intéresseraient le plus, de manière à se fixer lorsqu’ils passent Ange.

L’alimentation de Vanaheim est variée, certains déchus mangeant de la viande et d’autres non. Ils survivent avec de la chasse, pêche dans l’Achéron, de la cueillette mais surtout de l’élevage et les cultures, principalement autour des habitations. Il y a cependant, dans la zone réservée aux futures habitations à l’intérieur des palissades, des cultures et élevages communs, pour subvenir aux besoins de ceux qui ne peuvent pas le faire eux-même.

Il est à noter que certains déchus sont persuadés de pouvoir regagner la grâce de Dieu et leur pureté. Souffrant de leur condition, qu’elle soit nouvelle ou non, ils s’adaptent très mal à la vie loin du Ciel. Certains vont même jusqu’à s’ôter la vie, soit parce qu’ils ne supportent plus la déchéance soit parce qu’ils espèrent ainsi être réincarnés en ange pur.