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 Rhain Fearchar Gharaon - Exécuteur Suprême

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Rhain Fearchar Gharaon

Rhain Fearchar Gharaon

Exécuteur Suprême

Exécuteur Suprême


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MessageSujet: Rhain Fearchar Gharaon - Exécuteur Suprême   Rhain Fearchar Gharaon - Exécuteur Suprême EmptyMar 27 Mar - 11:12

Rhain Fearchar Gharaon
















Race : Démon
Classe : Démon Majeur
Age : 570
Signe(s) distinctif(s) : Cicatrice en X entre les yeux, du front jusqu'aux joues. Oreilles pointues.

Titre personnalisé : Exécuteur Suprême


Description physique


Des rumeurs mettent en doute la pureté de la lignée démoniaque du Seigneur Gharaon et insinuent un lointain croisement avec des lynx des nuées. Il en a la démarche souple et silencieuse, et les lignes épurées et athlétiques. Lorsqu’il travaille, et lors de la plupart des occasions publiques, Rhain coiffe en arrière sa longue crinière épaisse en dégradé de bleu de l’azur au glacier. Il aime l’aspect sauvage des mèches inégales hérissées, et la façon dont ses oreilles pointues serties de plusieurs clous d’argent sortent de la masse plus longue qui encadre son visage, descendant devant jusque sur son torse, et derrière jusqu’au creux des reins.
Il relève ses cheveux en un demi-chignon sur sa nuque quand il peint ou lors d’une activité particulièrement violente.

Il tient à ne pas dissimuler la cicatrice d’une dizaine de centimètres en forme de X entre ses sourcils, dont les branches montent jusqu’à mi-chemin de son cuir chevelu sur son front, et descendent jusque sur ses joues, conférant plus de férocité à ses traits délicats.
Cette marque ancienne souligne son regard perçant d’or changeant à la pupille cerclée d’écarlate, souvent à demi-voilé par ses paupières aux longs cils fournis lorsqu’il jauge son environnement, ajoutant à son allure féline.

On devine à ses hanches étroites, ses attaches fines et ses mains d’artiste aux longs doigts nerveux munis de griffes d'argent, qu’il aurait pu être gracile malgré sa grande taille. Mais il a développé sur cette structure délicate une musculature digne de ses fonctions successives. Il affectionne les tuniques noires ajustées qui soulignent la puissance de ses bras et de son torse, le galbe prononcé de ses reins et la façon dont ses muscles roulent sur son dos dans l’effort. Le choix prédominant de cette couleur pour ses tenues n’est pas anodin, et purement pratique, pour pallier aux aspects salissants de ses pratiques.

Chez lui, il aime rester torse nu, exhibant son dos ciselé des épaules aux reins d’un entrelac de cicatrices aux motifs précis, géométriques et harmonieux, mélange d’arabesques et de formes stylisées où un oeil entraîné pourrait discerner des visages, des silhouettes, des armes, des animaux menaçants, dans une tapisserie en relief de chair marquée au feu.
Son torse est dépourvu de ces marques, mais deux anneaux d’argent transpercent ses mamelons, trois tiges du même métal aux extrémités pointues, alignées verticalement, traversent la base de sa gorge entre ses clavicules, et deux barres courbes également barbelées ressortent à l’avant de ses hanches saillantes, en symétrie parfaite.
Et lorsqu’il est pensif, il glisse parfois entre ses lèvres un bout de la tige sertie de rubis ronds polis qui lui perce la langue.

Description mentale


Rhain a l’allure et l’ambivalence de caractère des grands félins. Installé avec décontraction dans un fauteuil lors d'une réception, il affiche un détachement nonchalant, plaisantant avec quiconque est assez téméraire, curieux, ou inconscient pour l'approcher. Il est toutefois rarement le premier à engager le contact. Certains, aigris qu'il ne leur accorde pas son attention, diront que c'est par mépris. D'autres, par paresse. Mais tous redoutent - ou attendent avec impatience - de le voir se lasser de jouer et sortir les griffes, son corps à la musculature ciselée se mouvant alors avec la souplesse et la rapidité d'un lynx pour s’accaparer la source de son irritation - ou de sa convoitise. Sa répartie, aussi acérée que ses réflexes, suffit souvent à mettre en déroute les importuns.
Rhain est un être d'appétits, physiques comme intellectuels, et ne s'en cache pas. Charmeur, tactile, connaisseur en alcools raffinés et fin gourmet, c'est également un amateur d'art sous toutes ses formes, peintre à ses heures perdues, et un collectionneur d'amants et d’œuvres décorant son manoir.

Sous ses dehors policés et son affabilité versatile, on pourrait presque oublier que les qualités qui l'ont fait accéder à son poste d'Exécuteur Suprême sont, outre sa loyauté fanatique envers Satan, son goût pour la souffrance et le désespoir d'autrui et son absence totale d'empathie qui en font le bourreau le plus dévoué et infaillible, une parfaite maîtrise de l'art de mener indéfiniment un condamné le long de l'intangible frontière entre vie et mort, et une grande inventivité dans l’élaboration de tourments propres à briser l'esprit du guerrier le plus endurci.

Quelques soient les moyens qu'il emploie dans l'accomplissement de son office, Rhain s'attache à toujours y prendre du plaisir.

Histoire


Fils aîné du chef de la ligue du bouclier, un regroupement proposant les services de mercenaires et de garde du corps d’excellence aux membres influents de la société démoniaque, Rhain a été préparé dès son plus jeune âge à assurer la relève de la famille Gharaon. Il n’était pas le premier né, mais devint l’héritier à la mort de son frère, officiellement mort en mission, officieusement jugé indigne par son père de lui succéder. Telle était la règle tacite depuis des générations : ne confier les rênes de la famille qu’au plus méritant, sans égard pour l’ordre de filiation, quitte à ce que le patriarche doive écarter définitivement un ou plusieurs de ses enfants.
Et Rhain avait été désigné comme candidat légitime par son père, et par le cercle proche de la ligue, une grande Loge des membres éminents. Non que son grand frère n’ait pas eu les aptitudes nécessaires en tant que guerrier, tacticien ou assassin - une autre des activités de la ligue, beaucoup plus confidentielle. Mais Rhain avait tout simplement le meurtre dans le sang, et une maîtrise martiale supérieure. Plus qu’une vocation imposée par son patrimoine, il avait très tôt montré des dispositions particulières, comme sa passion pour l’étude de l’anatomie externe et interne des êtres vivants, un détachement et un calme inhabituel chez un jeune enfant, même dans les situations extrêmes auxquelles les descendants Gharaon étaient confrontés dès qu’ils étaient en âge de marcher. Il n’était jamais tombé dans les excès de la violence aveugle et de la force brute, sa constitution frêle jusqu’à l’adolescence l’ayant obligé à parfaire des techniques moins directes pour venir à bout de ses adversaires. Les Gharaon n’attendaient pas la majorité pour remplir leurs premiers contrats, l’apparence inoffensive d’un enfant ou d’un adolescent pouvant être un atout majeur dans certains cas. Rhain avait grandi dans le sang, mû par l’exaltation d’être un prédateur parmi une race supérieure.
Lorsque son père avait jugé son apprentissage au sein de la famille terminé, il l’avait envoyé à l’armée se confronter à la réalité des champs de bataille et leurs massacres de grande ampleur. Et si Rhain n’avait que moyennement apprécié l’expérience, regrettant la nécessité d’agir vite dans un tourbillon de violence, il avait trouvé sa consolation dans le terrain d’expérimentation inépuisable que représentaient les anges tombés au combat, s’accaparant ceux encore en vie pour en explorer le fonctionnement, les limites, plongeant au plus profond d’eux aussi bien figurativement que littéralement, ne regagnant sa tente que lorsque ses appétits charnels et de connaissance biologique étaient repus, souvent couvert de sang jusqu’aux coudes et laissant derrière lui une carcasse ailée dévastée. Il lui arriva également, plus rarement et avec les plus grandes précautions, de faire subir le même sort à des démons blessés. La haine n’était pas le moteur de sa curiosité et de ses actions, aussi la cible lui importait-elle peu.
La fin de la guerre le priva de ces ressources infinies de recherche et de perfectionnement dans l’art d’infliger la souffrance et de jouer avec la limite instable entre vie et trépas.
Il retrouva donc ses attributions dans la ligue, sous la tutelle de son père. Mais après avoir goûté à la profusion, la diète relative des conventions de la Géhenne et l’obligation d’agir dans l’ombre le plongèrent dans un état d’insatisfaction permanent. Les esclaves qu’il tourmentait à prix d’or ne lui suffisaient plus et les quelques meurtres déguisés qu’on lui autorisait lors de ses missions ne calmaient plus ses appétits. Il avait l’impression d’être un Drakon qu’on nourrissait de Boknels. Il voulait plus, et sans les contraintes et les précautions requises dans sa branche.
La révélation de sa véritable vocation lui vint en observant, lors des jeux aux arènes, la démonstration de torture et de mise à mort par l’Exécuteur Suprême. Ce n’était pourtant pas la première fois qu’il assistait à ce spectacle. Mais il n’avait pas été à la recherche d’une échappatoire à sa condition actuelle, jusque là. Contempler le bourreau exécuter son oeuvre en pleine lumière, sous les vivas de la foule, provoqua en lui une épiphanie qui se mua en désir brûlant.
Il se débattit pendant de longues années entre cet appel irrésistible et sa loyauté envers sa ligue. C’était peut-être la seule faiblesse morale que l’on aurait pu imputer à cet être impitoyable : cette fidélité aveugle l’obligeant à se renier lui-même.
La tentation vint pourtant de nouveau l’ébranler quand l’Exécuteur Suprême disparut, laissant sa place vacante. S’il était trop discipliné pour laisser l’agitation le gagner, la pensée de laisser passer cette opportunité revenait le hanter lorsqu’il n’était pas affecté à un contrat, le laissant de longues heures les yeux ouverts dans l’obscurité, allongé sur son lit. Il ne s’en ouvrit pourtant jamais à personne. Rhain n’était pas un démon à confier ses troubles à qui que ce soit. D’une part, parce qu’il n’en éprouvait jamais. De l’autre, parce que l’aveu de cette hésitation à son père lui vaudrait peut-être une fin précoce.
Le destin finit par lui forcer la main. Lors d’une de ses missions de mercenaire, il fut chargé de veiller à la transaction d’un lourd sac de pierres précieuses d’une taille exceptionnelle contre une somme d’argent qui devait l’être tout autant. Il n’était pas rare que de très riches marchands s’octroient les services de la ligue du bouclier lors de tels échanges. La Géhenne n’était, après tout, pas une terre où la confiance régnait. Et les hommes de la ligue, en sus de leur réputation de guerriers émérites, étaient également connus pour leur discrétion à toute épreuve.
Les démons impliqués dans cet échange se reposaient probablement un peu trop sur cette dernière vérité. Et l’alcool échangé pour sceller accord les avait peut-être rendus moins prudents. Rhain saisit par quelques sous-entendus que ces pierres avaient été acquises illégalement et devraient être écoulées avec discernement. Il aurait pu laisser cette information rejoindre les archives avec toutes celles qu’il collectait lors de ses interventions dans des situations rarement réglementaires. Etait-ce simplement la curiosité qui le poussa à suivre dans les ombres l’homme qui avait procuré les pierres ? Etait-ce un instinct plus élaboré ? Il remonta la piste d’une arrière-cour où l’argent changea encore discrètement de main, jusqu’à la porte d’un grand contremaître officiant dans les mines appartenant au Palais, ou un autre intermédiaire fit parvenir la même nuit une lettre informant de la réussite de la transaction.
Rhain ne fit que répondre à ce qu’il considérait comme la voie de la raison en estimant que les risques que pouvait encourir sa ligue pour protéger les secrets de ses clients s’arrêtaient là où commençaient les intérêts de Satan en personne.
Alors que le jour se levait sur la nuit de cet incident, il se présentait au Palais, tenant d’une main deux sacs volumineux, et traînant derrière lui de l’autre le démon qui avait procuré les gemmes. Ce dernier tenait à peine sur ses jambes, livide et la moitié du visage dissimulée sous un bandage.
Après quelques heures en salle d’attente, qu’il passa à ranimer régulièrement d’une gifle énergique son hôte mal en point, l’héritier Gharaon fut reçu par Satan. L’aura de ce dernier provoqua en lui un émoi qu’il n’avait jamais ressenti. La fascination mêlée de crainte d’un grand prédateur rencontrant pour la première fois un être le surpassant et l’intimidant. Et c’est le coeur s’emballant et ses mots lui échappant, comme jamais auparavant, qu’il exposa à son Seigneur le complot qu’il avait mis à jour. Ce faisant, il jeta à ses pieds son premier sac, lequel en s’ouvrant laissa rouler les têtes du commanditaire auquel les gemmes étaient destinées, un joaillier renommé, et de son intermédiaire ayant amené l’argent. Puis il ouvrit le second avec égard, le déposant devant lui et révélant les pierres précieuses remarquables qu’il avait soustraites à ce dernier. Enfin, il donna la liste de chaque homme, jusqu’au moindre ouvrier des mines, ayant de près ou de loin, consciemment ou non, participé à l’entreprise. Cette liste, il l’avait soutirée au contremaître lui-même, qui l’accompagnait, et qu’il jeta d’une bourrade aux pieds du Trône en lui ôtant le bandage qui lui avait jusque là couvert en partie la face. Le profil de l’homme n’était plus qu’un magma de chair fondue luisante et suppurante, et là où son oeil avait occupé son orbite, la gemme la plus grosse était maintenant enfoncée dans la cavité, lançant des lueurs sanglantes sous la paupière étirée.
Lorsqu’il fut congédié par Satan après avoir dédouané sa ligue, Rhain réintégra le manoir familial. Si personne n’aurait pu déceler le moindre changement d’attitude chez lui, il ressentait désormais des émotions inconnues et déstabilisantes. Il n’arrivait pas à effacer le choc de sa rencontre avec le Maître des démons. En fermant les yeux, il visualisait de nouveau chaque détail de son habillement, le placement de la moindre mèche, chaque creux et renflement de ses cornes majestueuses. Et cette évocation avivait en lui une exaltation bien supérieure à celle qu’il pouvait ressentir en fouissant dans la chair de ses proies, bien au-delà de la délectation qu’il éprouvait à la dégustation d’un met raffiné ou à l’écoute d’une composition musicale de génie. Cette transe ne le quitta pas jusqu’à ce qu’il soit convoqué au Palais, quelques jours plus tard.
Quand Satan lui proposa de le récompenser pour sa probité et ses efforts, il faillit presque laisser échapper que la simple chance de l’avoir revu lui suffisait amplement. Mais d’autres mots s’échappèrent de ses lèvres lorsqu’il réclama l’honneur de servir chaque jour son Seigneur en châtiant quiconque lui aurait été nuisible ou simplement désagréable. Et si sa nature de démon ne l’y avait aucunement prédestiné, il connut l’état de grâce lorsque Satan accepta.
Il officie depuis avec la même ferveur fanatique qu’au premier jour, perfectionnant et innovant sans cesse dans son art, s’épanouissant à accomplir la vocation de sa vie au grand jour pour le seul être qu’il ait jamais jugé digne de son entière dévotion.

Si sa relation fusionnelle prohibée de longue date avec un Seigneur Démoniaque le tenait jusque là officiellement à l'écart des enjeux de la chambre des Nobles, l'exil de ce dernier ayant échoué dans son poste de Grand Dénonciateur et leur rupture le placent de nouveau en position d'assurer sa place en tant qu'héritier du chef de la Ligue du Bouclier.
 

Placement par rapport au contexte



Rhain considère tout ennemi de Satan comme une menace à abattre. Il en va de même pour les primordiaux, qu'il voit comme une meute enragée à décimer.
Seul sa loyauté absolue et infaillible envers Satan le pousse à respecter les accords avec les Déchus, qui ne sont à ses yeux que de la volaille bonne à chasser et à désosser, comme tout ce qui a des plumes.
Tout en ayant conscience de la situation épineuse d'un double front, il accueille le retour des guerres avec un mélange d'excitation tempérée de frustration, sa position au Palais l'empêchant de rejoindre sa Légion. Il espère cependant être mobilisé au cours des batailles. Pour lui, l'issue victorieuse ne fait pas de doute, comme pour toute entreprise de Satan.












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Pseudo : Rochel
Age : too old for that.
Est-ce votre premier forum RP ? : Nope
Est-ce votre première fois sur un forum MxM ? : Nope
Avez-vous des limites en RP ? : Bring it on, babe. Je suis cependant généralement réfractaire aux rp humoristiques/mièvres/ne menant à aucun développement.
Un commentaire pour la route ? : Watch your back.



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