Géhenne

Le Berger du Styx est l'animal de compagnie par excellence dans la société démoniaque. Bien qu'agité et ayant toujours de l'énergie à revendre, il est très facile à dresser, et devient ainsi fréquemment l'animal de compagnie des enfants et des jeunes. Certains démons les dressent également pour la chasse ou pour garder la maison en leur absence. Il s'agit du cadeau traditionnellement offert, dans les familles nobles, aux garçons lors de leur 22ème anniversaire.

Ces créatures délicates font parties des animaux de compagnie les plus prisés par les plus hautes sphères de la société. Leur dressage souvent difficile et exigeant contribue à leur rareté, car tous les démons ne sont pas capables de s'occuper d'eux correctement. En outre, une fois attachés à leur maître, leur fidélité est proverbiale, ce qui empêche les éleveurs de s'occuper du dressage en amont de la vente.

Parents éloignés des dragons, ils sont nettement plus petits que ces derniers, bien qu'ils soient de plus grande taille que leurs cousins les dragons nains. Fidèles et pleins de bonne volonté, ils ne brillent cependant pas par leur intelligence. Ils sont souvent utilisés comme animaux de garde ou de protection, et leurs crocs peuvent faire de redoutables dégâts. Il y a plusieurs races différentes, dont certaines n'ont pas d'ailes.

Si les dragons sont l'apanages du Souverain des Enfers, il existe d'innombrables races de dragons nains que les démons peuvent se procurer. Leurs tailles, couleurs et formes diffèrent grandement d'une race à l'autre. Toutes restent néanmoins relativement chères, et tous les démons ne peuvent pas s'en acheter un.

Les Griffons nains sont la seule race de leur espèce à être élevée par les démons. Ils ont perdu le caractère rétif propre à leur espèce au fil des millénaires de domesticités, et sont à présent des animaux de compagnie, parfois utilisés pour chasser de petites proies. Leur propension à se confectionner des nids dans tous les endroits en hauteur fait tout de même qu'en posséder un n'est pas de tout repos.

Ce félin commun des marais peut être relativement dangereux pour un combattant inexpérimenté. Rapide dans ses attaques, elle devient acharnée lorsque sa portée est en danger, et elle la protègera jusqu'au bout. Elle se sert de la brume des lieux pour se dissimuler et sauter sur sa proie au dernier moment. Son territoire de chasse est très étendu.

Les Séphyals domestiqués ont besoin d'un jardin relativement grand, car elles dépérissent lorsqu'elles ne sont plus en contact avec la nature. Elles sont également friandes d'affection et extrêmement fidèles, bien qu'elles ne soient pas d'une grande utilité pour se défendre. Les fleurs qu'elles portent sur leurs bois s'ouvrent en été et restent sous forme de boutons en hiver.

Les Sheyals sont réputés pour la beauté et la variété de leur fourrure, allant du roux jusqu'au brun foncé selon les individus. La longueur de leurs poils nécessitent des soins réguliers pour garder leur volume et leur éclat. Animaux de luxe, ils sont particulièrement prisés par les femmes de la noblesse. Bien qu'ils passent beaucoup de temps à dormir, il ne faut pas sous-estimer la violence qu'ils peuvent déployer lorsque leur maître est en danger, ce qui leur attire l'affection de certains guerriers.

Ce petit animal vit principalement dans les jardins des manoirs de la Géhenne. Bien que relativement sauvage, une varyah peut être domestiquée si elle est attrapée toute petite. Elle mange surtout des graines et des insectes, mais apprécie également la viande. Agitée et joueuse, elle est surtout active lors de l'aube et du crépuscule.

Les Varyah des neiges vivent aux alentours des habitations de Gomorrhe, souvent dans les jardins. Elles comptent sur leur camouflage pour survivre, ainsi que sur la tolérance des démons. Elles chassent les petits rongeurs et moineaux des manoirs, en échange de cette tolérance.

Le nom des Varyah leur vient de l'époque où les démons les découvrirent : ils venaient voler dans leurs réserves pendant la nuit, en profitant de leur incroyables capacités de discrétion. A présent, ils n'existent plus qu'en tant qu'animaux de compagnie, très affectueux mais avec, également, un grand penchant pour les jeux, parfois au détriment des objets qui les entourent.

Cousine éloignée de la Varyah des jardins, celle-ci a une capacité de survie dans la nature bien plus élevée que les autres Varyahs. Si elle est farouche, parfois agressive, dans la nature, elle se dresse facilement et fait un très bon compagnon pour les jeunes enfants.

Il s'agit tout simplement du ferëya des cieux ayant évolué pour prendre des couleurs sombres lui permettant de passer plus facilement inaperçu qu'avec son précédent plumage blanc immaculé. Sa queue a également changé, prenant des formes rappelant un peu des yeux sur ses plumes, afin de perturber et, au mieux, d'effrayer les prédateurs.

Les ferëyas des cieux qui sont restés en compagnie des démons ont été, au fil des siècles, sélectionnés pour que leur reproduction donne des oiseaux aux couleurs plus vives. On trouve ainsi des individus jaunes, oranges, rouges, mauves et violets. Affectueux et très agité, il a tendance à chanter dès qu'il est content, ce qui peut arriver à n'importe quel moment, y compris au milieu de la nuit...

Bien qu'ils ressemblent un peu aux phoenix de lumière du Paradis, les lyliafs arc-en-ciel sont les descendants de quelques lyliafs du Paradis ayant réussi à être acclimatés, après beaucoup de difficultés, au climat des Enfers. Ils ont été croisés par les premiers démons jusqu'à ressembler aux phoenix, peut-être par nostalgie envers ceux-ci... Il s'agit du cadeau traditionnellement offert à son épouse lors du mariage, entre nobles.

Elevé initiatement pour la beauté de ses plumes, qui servent d'ornements luxueux à de nombreux vêtements et objets, il est également devenu une décoration lui-même. Quelques lyliafs paradeurs se promenant en liberté dans le jardin d'un manoir sont considérés comme une belle preuve d'importance et de richesse pour le propriétaire du manoir. Leur plumage demande un entretien important pour ne pas finir couvert de poussière et abimé.

Cet oiseau coloré est le cadeau traditionnellement offert aux filles des familles nobles, lors de leur 22ème anniversaire. Il s'agit donc du pendant féminin du Berger du Styx. Les thixéos adorent l'eau, et il n'est par conséquent pas difficile de les laver, ce qui est une bonne chose, vu ses deux appendices duveteux qui traînent en permanence par terre.

Dernière monture commune des Enfers, la Chrysaline est bien souvent dévolue aux femmes et aux enfants. Elle nécessite un long temps de dressage, ce qui fait qu'elles sont souvent achetées adultes et non pas jeunes, mais, une fois habituées à la monte, elles obéissent au doigt et à l'oeil à leur cavalier - ou cavalière.

Race cousine des Destriers des ténèbres, ceux-ci sont principalement utilisés dans les monts, où ils vivent également à l'état sauvage, car ils y sont bien plus adaptés que leurs cousins sombres. En dehors de cela, ils sont relativement semblables, bien qu'ils aient tendance à être un peu plus énergiques et nécessitent plus d'autorité pour être tenus.

C'est la monture la plus commune en Enfer, utilisée par toutes les familles nobles ainsi que par ceux qui, bien que n'en faisant pas partie, ont suffisamment d'argent pour s'en payer. Généralement très dociles, c'est sur leur dos que les jeunes démons apprennent à monter. Ils tirent également les véhicules des Enfers, dans une très grande majorité des cas.

Vivant principalement dans le désert, contrairement à leurs cousins sombres, les Griffons des roches sont d'une taille plus imposante, avec une musculature plus développée. Ils gagnent donc en puissance ce qu'ils perdent en vitesse, ce qui les rend plus adaptés à la bataille qu'à la chasse. Tout comme les Griffons sombres, ils ne sont pas élevés, mais ramenés du désert jeunes pour être ensuite dressés.

Les Kirins sont des animaux particulièrement solides et résistants, en partie grâce à leur carapace naturelle. Cela leur offre une bonne protection contre leurs prédateurs, mais c'est également pour cela que c'est une monture relativement prisée des combattants. Le fait qu'elle soit totalement insensible à la foudre y est également pour quelque chose.

Ce lointain parent du kirin est une monture moins résistante, mais un peu plus rapide que ce dernier. Cependant, il reste un animal solide et prisé par les guerriers, notamment car il est possible de le dresser pour qu'il appuie les attaques de son cavalier avec les piques de sa carapace et sa queue acérée. Il supporte également de hautes températures, ce qui fait qu'il est souvent privilégié par les mages de feu.

A défaut d'être aussi élégants que leurs cousins gracieux, les pégases macabres offrent l'avantage d'avoir une plus grande force physique. Leur aspect effrayant plaît bien souvent aux guerriers et, plus généralement, aux démons souhaitant intimider les autres. En outre, ils vivent encore à l'état sauvage dans les Marais hantés, mais ceux que montent les démons sont la plupart du temps issus de l'élevage.

Leurs immenses ailes permettent à ces pégases d'avoir une très bonne vitesse de vol, et leur silhouette élégante fait qu'ils sont très appréciés par la haute société démoniaque - pour ceux qui n'ont pas peur des trajets en haute altitude, car c'est généralement là que ces animaux se sentent le plus à l'aise pour avancer. D'un naturel souvent craintif, il faut savoir gagner leur confiance pour s'assurer qu'ils ne vont pas s'effrayer au premier obstacle.

Le peryton commun est une monture plus délicate que le classique Destrier des Ténèbres, ce qui explique qu'il soit moins utilisé. Ses ailes ne lui permettent pas de porter les démons trop lourds, ce qui peut vite devenir vexant. Ils n'aiment pas les climats trop froids.

On peut le trouver le long du Pyriphlégéthon, qui lui valu son nom. La parade amoureuse de cette sous-espèce consiste en plonger dans le fleuve de feu de courts instants. Les peryphlégétons ne sont pas inifugés mais ne possèdent pas de poils, et leur peau épaisse les protège des fortes chaleurs pendant de brefs instants.

Cousins des Peryton communs, ceux-ci sont plus massifs et plus solides. Même s'il n'est pas difficile à élever, sa chair particulièrement appréciée des démons en fait une monture rare : beaucoup préfèrent l'avoir dans l'assiette que dans l'écurie.

Réputé porter malchance pendant de longues années, car le Styx ne cherche pas à les attaquer, ce n'est que récemment qu'ils ont commencé à être utilisés comme monture. Ils vivent en petit groupe d'une demi-douzaine d'individus, et migrent le long du fleuve en fonction des saisons.

Le Peryton Sylvestre est le seul dont le mâle et la femelle sont réellement différents. les femelles sont très farouches et il est rare d'en voir. Il est mal vu, pour un démon adulte, d'en utiliser une comme monture, mais c'est un met de choix. Le mâle, lui, sert de monture plus que de nourriture, sa chair étant plus filandreuse.

Croisement entre un destrier des ténèbres et une unicorne placide, cet hybride stérile est bien plus massif qu'un destrier,ce qui lui attire les faveurs de certains démons. C'est un animal particulièrement docile, excepté la période de reproduction pendant laquelle les mâles et les femelles ne songent qu'à sauter sur tout être faisant approximativement leur taille – y compris des démons. Les tenir lors de ces périodes est donc relativement difficile.

Ces animaux lourds et patauds chargent dès qu'ils se sentent en danger, avec suffisamment de vitesse pour qu'un coup de leur tête dure renverse la plupart des autres créatures. Cela leur donne alors le temps de s'enfuir. Leur peau est extrêmement dure, et il faut des armes ou des projectiles puissants pour parvenir à les blesser.

Nul ne se souvient de quelle espèce sauvage descendent les boknels. Une chose est certaine, elles ne sont plus capables de survivre par elles-mêmes. Elevées pour leur chair, leurs œufs et leurs plumages, elles sont également connues pour leur comportement grégaire et stupide. Cela, ajouté au fait qu'elles sont parfois gavées, par exemple pour produire du foie gras, a donné lieu à quelques expressions, généralement tout sauf mélioratives pour la personne qui leur est comparée.

Ils sont élevés pour leur chair et leurs œufs. Leur viande est notamment plus réputée que celle des boknels. Les tetnaks ont besoin de courir une bonne partie de la journée, c'est pourquoi, généralement, ceux qui s'occupent d'elles dressent une meute de bergers - du Styx, la plupart du temps - pour les faire courir en rond autour d'eux et pouvoir les surveiller sans se fatiguer.

Puces très contagieuses, qui se reproduisent à une vitesse folle et sucent le sang de la créature - animal, démon, ange, tout y passe - qu'ils infectent. On en attrape facilement en allant traîner dans les bas fonds de la Géhenne, ou en traînant dans les champs de bataille.

Ce tout petit oiseau serait déjà éteint s'il ne se reproduisait pas aussi vite. Il a tendance à commencer à chanter au lever du soleil et, lorsqu'une bande de seridae passe au dessus de soi, il faut prendre garde aux déjections, qui brûlent facilement la peau.