Ginnungagap : Vanaheim

C'est la monture la plus commune en Enfer, utilisée par toutes les familles nobles ainsi que par ceux qui, bien que n'en faisant pas partie, ont suffisamment d'argent pour s'en payer. Généralement très dociles, c'est sur leur dos que les jeunes démons apprennent à monter. Ils tirent également les véhicules des Enfers, dans une très grande majorité des cas.

Les Griffons nains sont la seule race de leur espèce à être élevée par les démons. Ils ont perdu le caractère rétif propre à leur espèce au fil des millénaires de domesticités, et sont à présent des animaux de compagnie, parfois utilisés pour chasser de petites proies. Leur propension à se confectionner des nids dans tous les endroits en hauteur fait tout de même qu'en posséder un n'est pas de tout repos.

Moins effrayante que ses cousins des champs de bataille, les khresinds souriants mettent souvent mal à  l'aise à cause du sourire que semble dessiner leur gueule - et qui leur a donné leur nom. Ils sont extrêmement agressifs, quitte à attaquer de manière suicidaire un adversaire bien trop fort pour eux. Mais lorsque leur mâchoire se referme sur de la chair, il est extraordinairement difficile de s'en sortir sans avoir abandonné ladite chair à l'animal.

Chez les Loups des brumes, le mâle a une apparence bien plus effrayante que la femelle. En effet, celle-ci part chasser et a donc besoin de passer relativement inaperçue, puisqu'elle privilégie les attaques surprise, alors que le mâle, lui, ne quitte pas les alentours de leur tanière et la défend envers et contre tout. Ses yeux rouges brillent dans la nuit et avertissent les intrus de ne pas s'approcher.

Bien que leur vue puisse sembler cauchemardesque, les Lynx invisibles ne sont pas les plus dangereuses des créatures du Ginnungagap. Ils sont principalement charognards, et mettent à profit la transparence de leur chair pour passer inaperçus et aller se nourrir des restes abandonnés par les autres prédateurs. Ils sont bien plus actifs lorsque la visibilité est mauvaise, de nuit, par temps de pluie ou de brouillard, et se roulent dans les plantes pour masquer leur odeur.

Les Nayas n'ont pas tardé, lorsque les déchus se sont installés dans la Vallée morte, à quitter leurs grottes et leurs cachettes pour venir vivre non loin d'eux. Sans toutefois se laisser approcher, ils profitent de la relative sécurité qui règne autour des habitations pour ne plus craindre leurs prédateurs. Lorsqu'un animal dangereux s'approche, ils s'envolent avec un cri d'alerte en direction des habitations, prévenant ainsi les déchus du danger.

Parfois, à l'aube ou au crépuscule, les Nesereths s'aventurent près des habitations des déchus. Ils grattent aux portes et aux murs, et leurs gémissements déchirants semblent presque humains. Ceux qui sont allés leur ouvrir n'en sont jamais revenus, et tous les déchus savent à présent qu'ils doivent résister à cette envie. Ils n'ont jamais pu observer ces animaux ailleurs qu'à ces moments-là.

Nul n'a jamais réussi à compter le nombre de dents d'un Nesheron. Il faut dire qu'entre les bouches démesurées de ses trois têtes, la bouche supplémentaire qui s'ouvre sur son dos et la présence de dents supplémentaires à l'extrémité de ses langues… Une chose est sure, les Nesherons ne manquent pas de moyens de dévorer leurs proies, et il est difficile pour leurs adversaires de prêter attention à toutes ces menaces à la fois.

Les Nesras rougeoyants ont un flair particulièrement aiguisé, et sont capable de suivre pendant des heures la proie qu'ils ont choisi. Ils attendent ainsi d'avoir une opportunité pour attaquer en ayant l'avantage. Si cela échoue tout de même, ils n'hésitent pas à fuir, densifiant la fumée noire qui s'échappe de leur corps pour disparaître à la vue de leur adversaire.

A défaut d'être aussi élégants que leurs cousins gracieux, les pégases macabres offrent l'avantage d'avoir une plus grande force physique. Leur aspect effrayant plaît bien souvent aux guerriers et, plus généralement, aux démons souhaitant intimider les autres. En outre, ils vivent encore à l'état sauvage dans les Marais hantés, mais ceux que montent les démons sont la plupart du temps issus de l'élevage.

Leurs immenses ailes permettent à ces pégases d'avoir une très bonne vitesse de vol, et leur silhouette élégante fait qu'ils sont très appréciés par la haute société démoniaque - pour ceux qui n'ont pas peur des trajets en haute altitude, car c'est généralement là que ces animaux se sentent le plus à l'aise pour avancer. D'un naturel souvent craintif, il faut savoir gagner leur confiance pour s'assurer qu'ils ne vont pas s'effrayer au premier obstacle.

Les Phoenix de brume ont élu domicile dans la Forêt cristallisée, faisant des nids à mi-hauteur, dans les arbres. Chaque Phoenix quitte son nid peu après sa naissance, et n'y revient ensuite que le jour de sa combustion. Ainsi, les cendres sont à la fois protégées du vent et des animaux qui passent sur le sol, et ne seront pas dispersées avant que l'oeuf ne se soit formé.

Les Rayvûrs accumulent de l'électricité statique dans les zones azur de leur corps, la déchargeant ensuite au moindre contact, ce qui leur permet d'électrocuter leurs proies. Il est ainsi très rare que l'une d'elles parviennent à leur échapper. Ils chassent sur un territoire bien défini, dont ils ne sortent qu'en dernier recours.

Ces félins semblent presque trop colorés pour vivre dans le Ginnungagap.Peut-être est-ce pour cela qu'ils ne sortent que rarement de la Forêt cristallisée. Ils y vivent en bandes comptant entre 5 et 10 individus et chassent également en groupe, encerclant leur proie pour la guider jusqu'à un endroit où elle se retrouvera acculée et où ils pourront la mettre à mort en l'attaquant tous ensemble.

Ces petits animaux nocturnes ont une très bonne ouïe, et un odorat particulièrement développé. Ce sont ces deux sens qui leur servent principalement à se guider, davantage que leur vue. Elles vivent en colonies pouvant atteindre plusieurs dizaines d'individus, et fondent toutes ensembles sur leur proie, pour la terrasser sous la douleur de dizaines de morsures simultanées et la dévorer vivante, ne laissant qu'un squelette parfaitement nettoyé.

Cette créature au faciès effrayant rampe sur le sol avec facilité. Capable de faire des pointes de vitesse, elle ne trahit son approche que par les cliquetis de ses griffes sur la roche. Ses bras sont assez puissants pour la faire bondir à deux ou trois mètres au dessus du sol, et elle se sert ensuite de ses ailes pour planer ou ajuster son saut. Il lui arrive souvent de se rapprocher des habitations des déchus, et sans doute est-ce pour cela, en plus de son aspect cauchemardesque, qui fait que de nombreux déchus l'utilisent pour évoquer une menace pesante, mais encore invisible.

Le nom des Varyah leur vient de l'époque où les démons les découvrirent : ils venaient voler dans leurs réserves pendant la nuit, en profitant de leur incroyables capacités de discrétion. A présent, ils n'existent plus qu'en tant qu'animaux de compagnie, très affectueux mais avec, également, un grand penchant pour les jeux, parfois au détriment des objets qui les entourent.

Ces animaux vivent toujours en groupes, creusant des terriers un peu partout dans la Vallée morte. Leur petite taille leur confère une grande vélocité, et ils peuvent sauter, grâce à leurs ailes, à une distance impressionnante, à la fois en hauteur et en longueur. Grâce à leurs canines protubérantes, ils s'accrochent remarquablement bien lorsqu'ils mordent et n'hésitent pas à arracher des morceaux de chair pour manger leur victime peu à peu, en s'acharnant à plusieurs sur elle.

Terrée, cette araignée géante tisse d'immenses toiles entre les branches, voire entre les troncs pour les plus affamées. Les fils, bien qu'extrêmement résistants, ont une couleur qui les rend difficile à discerner à l'oeil nu, tant qu'aucune lumière ne tombe dessus. Le poison qu'elle inocule à ses proies paralyse tous les muscles pendant plusieurs heures.

Cousin du berger du Styx, celui-ci n'a cependant jamais été domestiqué. La raison principale est qu'outre son aspect effrayant et l'odeur de putréfaction qu'il dégage, la moindre morsure ou griffure de sa part s'infecte et donne plusieurs jours de fièvre, parfois transmet des maladies. Toucher sa chair provoque des démangeaisons qu'il ne faut surtout pas gratter, de peur d'être contaminé.

Ce petit animal vit reclus dans la forêt cristallisée, se cachant généralement au sein de la brume. L'extrémité de sa queue dégage une fumée noire qui teinte le brouillard autour de lui et permet de s'y cacher encore plus, en gênant davantage la visibilité d'éventuels prédateurs. Les premiers à l'avoir nommé le pensait parent du ceroar voltaïque, mais des études plus récentes ont montré que ces deux espèces n'ont en réalité pas de lien de parenté.

Il s'agit tout simplement du ferëya des cieux ayant évolué pour prendre des couleurs sombres lui permettant de passer plus facilement inaperçu qu'avec son précédent plumage blanc immaculé. Sa queue a également changé, prenant des formes rappelant un peu des yeux sur ses plumes, afin de perturber et, au mieux, d'effrayer les prédateurs.

Cette espèce cousine du harran commun est un peu plus petite que ses parents, mais bien plus dangereuse. Moins douée pour le camouflage, elle a développé un pouvoir de foudre lui permettant d'auréoler son corps d'étincelles, assurant un gros choc à celui qui voudrait la toucher. Cela lui a fait développer un caractère parfois téméraire : en cas de danger, les harrans voltaïques ont tendance à sauter sur leur agresseur pour l'étourdir avant de détaler.

Ce petit animal nocturne se nourrit principalement d'insectes, et pourrait sembler inoffensif, se roulant simplement en boule lorsqu'il est en danger, si ses épines ne dégageaient pas des spores lumineuses. Celles-ci, une fois inhalées, déclenchent des fièvres et douleurs musculaires pouvant durer jusqu'à plusieurs jours d'affilée, voire causer la mort sur des personnes à la morphologie fragile.

Moins effrayante que ses cousins des champs de bataille, les khresinds souriants mettent souvent mal à  l'aise à cause du sourire que semble dessiner leur gueule - et qui leur a donné leur nom. Ils sont extrêmement agressifs, quitte à attaquer de manière suicidaire un adversaire bien trop fort pour eux. Mais lorsque leur mâchoire se referme sur de la chair, il est extraordinairement difficile de s'en sortir sans avoir abandonné ladite chair à l'animal.

Il s'agit du principal charognard du désert, bien qu'il soit également présent dans l'ensemble du Ginnungagap. Il vit en bande d'une demi-douzaine d'individus. Bien qu'il soit surtout charognard, il n'hésite pas à s'attaquer à des proies encore vivantes, mais incapables de se défendre. A ce moment-là, il les picore peu à peu en arrachant des lambeaux de viande, et en s'écartant vivement entre chaque pour éviter une éventuelle réaction de sa proie.

Il s'agit de l'espèce la plus courante de meykôn. De taille bien plus modeste que les seconds, il n'est pas réellement agressif, mais gare à ne pas lui marcher dessus, ou même le toucher par mégarde : son poison s'inocule par voie cutanée. Sa présence est pourtant davantage préjudiciable car il dévore les cultures, pouvant causer des pénuries s'il n'est pas exterminé à temps.

Le Langolier est la créature, uniquement nocturne, que l'on ne souhaite pas croiser : même en pointant une source de lumière vers lui, on ne peut pas le voir distinctement, sa peau semblant l'absorber. En fait, on peut plutôt le repérer en notant une zone particulièrement noire, dans la nuit. Lorsqu'on le voit enfin, c'est qu'il a déjà ouvert sa bouche pleine de dents pour sauter sur l'impudent, menant des attaques aussi rapides que dangereuses, leur idée étant juste de croquer le plus gros bout avant de repartir avec.

Ce félin, en dépit de sa taille réduite, est particulièrement redoutable en raison de sa vitesse et du silence avec lequel il se déplace. Comme leur nom l'indique, ces panthères ne chassent que la nuit, dissimulées par les ténèbres et sautant par derrière sur leurs proies, sans que rien n'ait laissé deviner leur approche furtive. Néanmoins, elles ont une peur maladive du feu, et même une simple torche, si elle éclaire suffisamment, peut les tenir à distance.

Cet immense papillon vivant dans les bois laisse derrière lui une traînée d'une poudre extrêmement fine. Celle-ci, lorsqu'elle est respirée ou ingérée, induit une perte radicale du sens de l'orientation ainsi que des hallucinations mineures. Ceux qui croisent la route d'un papillon illusoire sans se protéger le nez et la bouche sont ainsi assurés de ne jamais ressortir de la forêt, se perdant jusqu'à ce qu'il soit trop tard pour eux.

Le Peryton Sylvestre est le seul dont le mâle et la femelle sont réellement différents. les femelles sont très farouches et il est rare d'en voir. Il est mal vu, pour un démon adulte, d'en utiliser une comme monture, mais c'est un met de choix. Le mâle, lui, sert de monture plus que de nourriture, sa chair étant plus filandreuse.

Réputé porter malchance pendant de longues années, car le Styx ne cherche pas à les attaquer, ce n'est que récemment qu'ils ont commencé à être utilisés comme monture. Ils vivent en petit groupe d'une demi-douzaine d'individus, et migrent le long du fleuve en fonction des saisons.

Agressif en période de reproduction, où il attaquera tout déchu à vue pour défendre son territoire, le Peryton Cristallisé est parfois chassé pour ses bois et sa chair, ou bien pour servir de monture. Il est dur à dresser, mais parfaitement obéissant et fidèle lorsque cela réussit.

Nettement plus petite que sa cousine des hauteurs, la reyshâr de tempête possède, dans son corps, une pierre magique imprégnée du pouvoir de la foudre. Elle est d'ailleurs souvent chassée pour récupérer cette pierre, fort prisée des mages. Le pouvoir qu'elle lui donne lui permet d'électrocuter ses proies et, par conséquent, de ne pas avoir à affronter une quelconque résistance. Assez curieuse, elle n'est pas excessivement difficile à dresser, mais peut s'avérer dangereuse à cause de son pouvoir.

Le sevnal gardien vit à l'orée de la forêt cristallisée, sur une bande assez étroite : il ne s'enfonce pas plus dans les bois qu'il ne sort à découvert. Relativement placide, herbivore, il ne serait pas dangereux s'il ne réagissait pas lorsque du mal est fait aux plantes autour de lui. La puissance lumineuse de ses cornes se réveille alors, et il charge ceux qui coupent des arbres, en faisant le cauchemar des bûcherons.

Cet insecte se nourrit du sang des animaux qu'il pique. En général, les piqûres enflent et sont douloureuses, certains y sont même allergiques. Un autre nom pour eux c'est "moustique des marais", car ils aiment les endroits humides.

Ils sont élevés pour leur chair et leurs œufs. Leur viande est notamment plus réputée que celle des boknels. Les tetnaks ont besoin de courir une bonne partie de la journée, c'est pourquoi, généralement, ceux qui s'occupent d'elles dressent une meute de bergers - du Styx, la plupart du temps - pour les faire courir en rond autour d'eux et pouvoir les surveiller sans se fatiguer.

Cet échassier est chassé pour ses plumes, ainsi que le goût de sa viande. Il est particulièrement rapide, que ce soit à la course ou en vol, mais n'est pas agressif, même s'il sait se défendre à coup de bec mais, surtout, de griffes. Le risque n'est pas à négliger, car les blessures ainsi faites s'infectent presque systématiquement à cause de la boue des marais dans lequel cet oiseau marche en permanence. Certains pensent qu'elle se conjugue avec une substance sécrétée par les pattes de l'animal, mais cela n'a pas pu être vérifié.

Les individus de cette espèce d'aigle vivent seuls, en dehors des moments de reproduction. Ils attaquent en fondant en piqué sur leur cible, puis se montrent très agressifs jusqu'à pouvoir prendre la fuite et monter très haut dans le ciel afin de préparer une nouvelle attaque. Il existe également une variété d'élevage chez les démons, qui les utilisent pour chasser.

De la famille des dragons - de loin - le Yapir est un animal ovovivipare. Il aurait déjà disparu si sa chair n’était pas toxique, éloignant les prédateurs. Ses ailes sont utilisées par les démons, principalement pour créer des bijoux. Leur peau résistante et fine est utilisée en maroquinerie minutieuse.

Puces très contagieuses, qui se reproduisent à une vitesse folle et sucent le sang de la créature - animal, démon, ange, tout y passe - qu'ils infectent. On en attrape facilement en allant traîner dans les bas fonds de la Géhenne, ou en traînant dans les champs de bataille.